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Les Merlus ne gagnent toujours pas




Accroché par les Aiglons au Moustoir, Lorient n’est pas parvenu à quitter sa spirale négative. Les Merlus n’ont plus gagné depuis deux mois et demi. Les Niçois, eux, font une bonne opération.

Dans les coulisses du stade du Moustoir
- Des retrouvailles chaleureuses. Baky Koné faisait son retour au Moustoir et retrouvait notamment Christian Gourcuff, l’entraîneur qui a lancé sa carrière en le ramenant à Lorient durant l’été 2003 en provenance du club qatari d’Al Ittihad. « Pour moi, c’est comme une famille que je n’oublierai jamais », confiait le Niçois quelques minutes avant le coup d’envoi. A son départ du club morbihannais, le 28 mai 2005, l’attaquant ivoirien avait reçu une véritable ovation de la part du public breton. Et lors de son remplacement en fin de partie, le Niçois a eu à nouveau droit à un salut des supporters.

- L’appareil lorientais est embourbé dans une spirale négative depuis sa victoire face à Lyon, le 18 août dernier. Avec trois points, six buts marqués et treize encaissés lors des huit dernières journées, il devient plus que temps de réagir du côté du Moustoir.

- En dépit de la défaite à Auxerre (5-3), lors de la dernière journée, Christian Gourcuff avait décidé de ne procéder à aucun changement dans son équipe. C’est donc avec un onze titulaire inchangé que les Merlus ont débuté la partie.

- Les Azuréens ne s’étaient déplacés qu’une seule fois en terre lorientaise. Lors de leur première confrontation au Moustoir, le 3 mars dernier, Merlus et Niçois s’étaient déjà quittés sur un score nul et vierge.

Les faits du match
45eme minute
Sur un corner tiré par Le Pen côté gauche, Saïfi détourne légèrement le ballon au premier poteau. Marchal, plein axe, est surpris d’hériter du cuir et envoie une tête piquée dont le rebond passe au-dessus du cadre.

54eme minute
D’un coup-franc aux 30 mètres, Vahirua enveloppe parfaitement sa frappe mais le ballon passe juste au-dessus de la lucarne.

78eme minute
A la réception d’un corner sortant tiré par Vahirua côté gauche, Saïfi cadre le cuir d’une tête puissante. Letizi est battu mais Balmont, sur la ligne, sauve les siens.

81eme minute
Vahirua décale Marin dans le dos de la défense niçoise. L’attaquant lorientais tente d’éviter la sortie de Letizi mais le portier azuréen prend le meilleur et empêche son adversaire de frapper.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
En dépit d’un début de partie plutôt ouvert et relativement agréable à suivre, les occasions se faisaient désirer. Et hormis quelques frappes peu inquiétantes, les portiers n’étaient que bien peu mis à contribution dans une première période très équilibrée. Au retour des vestiaires, les espaces se faisaient plus nombreux de part et d’autre du terrain mais les attaquants se montraient trop approximatifs pour pouvoir trouver le chemin des filets adverses. Dans une fin de match hachée par les nombreux coup-francs, les offensives morbihannaises et azuréennes manquaient cruellement d’application à la finition et les deux formations se quittaient logiquement sur un score nul et vierge. Une rencontre qui ne restera pas dans les annales de la saison…

Les Lorientais
Difficile d’extraire un joueur de cette formation lorientaise très homogène. Seuls AUDARD, vigilant durant toute la partie, MARCHAL, sérieux dans la charnière centrale, et VAHIRUA, qui a montré quelques bonnes volontés dans l’animation, peuvent à peu près se satisfaire de leur partie. Du côté de l’attaque, restera à travailler la finition…

Les Niçois
Mêmes observations côté niçois concernant la prestation des hommes de Frédéric Antonetti. Une défense qui s’est montrée attentive, une attaque bien trop approximative… A l’instar d’un LASLANDES transparent ou d’un KONE bien cerné par les arrières lorientais, on avait du mal à imaginer comment les avants azuréens seraient parvenus à trouver la faille devant Audard. Vraisemblablement, les Niçois cherchaient plus le nul qu’autre chose.

L’arbitre du match : M.Fautrel
Si un seul homme s’est distingué dans une partie jouée dans un parfait état d’esprit, c’est peut-être bien Fredy Fautrel, dont la prestation arbitrale a été tout simplement impeccable.